Les reculades ostensibles des directions syndicales encouragent le MEDEF et ses représentants politiques à enfoncer le couteau un peu plus loin dans la plaie. Pas un jour ne passe sans qu'on se fasse tirer à vue par un des snippers du gouvernement.
Je vous soumets ce sujet : à vous de critiquer et d'améliorer cette ébauche si vous le jugez bon.
Face à la généralisation du travail du Dimanche, imposé aux salariés comme le montre encore le licenciement de trois employées de ED, les dirigeants de la CGT appellent à signer une pétition sur le thème de l’atteinte aux libertés :
http://www.cgt.fr/spip.php?article36088
« Parce que je veux que le DIMANCHE :
• soit différent des autres jours,
• soit un moment commun pour vivre ensemble,
• soit un jour où je peux faire ce qui me plait,
• soit consacré à ma famille, mes loisirs, le sport...
• soit un jour pour me reposer et pouvoir travailler les autres jours ...
Le travail du dimanche généralisé est une atteinte aux libertés.
Pour l’arrêt des attaques sur le repos dominical, je signe : »
La CGT fait également campagne sur le thème « les français sont majoritairement hostiles au travail du Dimanche ».
En menant la campagne contre le travail dominical sur ce terrain-là, la CGT défend le point de vue des démocrates bourgeois et de l’Eglise catholique et non celui des salariés du commerce :
L’atteinte aux libertés n’est pas particulière au travail du Dimanche.
Dès qu’il met le pied dans l’entreprise où il a vendu sa force de travail, le salarié perd toute liberté et doit se soumettre à la dictature du capital.
Il en est ainsi des heures supplémentaires, des horaires variables au gré de l’entreprise, du chômage technique, etc.
Le travail dominical est avant tout une manière d’augmenter la productivité, c'est-à-dire l’exploitation des salariés de la sphère commerciale, tout en accélérant la rotation du capital.
L'ensemble de la classe capitaliste est donc intéressée à faire céder les salariés sur ce sujet. Et c'est la raison pour laquelle l'appui de l'Etat bourgeois lui est acquis.
Les capitalistes et l’Etat n’ont que faire d’une pétition comme de l’avis des 55% de français opposés au travail le dimanche.
Pour remplir les magasins ce jour-là, ils distribuent même des bons de réduction !
Un syndicalisme de classe n'a pas à éplucher les sondages ni à interviewer la ménagère de moins de 50 ans, mais il doit appeler à refuser le travail du Dimanche et soutenir les salariés qui sont inquiétés. Seule l'action des employés du commerce est décisive. Mais ce n'est pas l'orientation prise par les dirigeants syndicaux.
Je vous soumets ce sujet : à vous de critiquer et d'améliorer cette ébauche si vous le jugez bon.
Face à la généralisation du travail du Dimanche, imposé aux salariés comme le montre encore le licenciement de trois employées de ED, les dirigeants de la CGT appellent à signer une pétition sur le thème de l’atteinte aux libertés :
http://www.cgt.fr/spip.php?article36088
« Parce que je veux que le DIMANCHE :
• soit différent des autres jours,
• soit un moment commun pour vivre ensemble,
• soit un jour où je peux faire ce qui me plait,
• soit consacré à ma famille, mes loisirs, le sport...
• soit un jour pour me reposer et pouvoir travailler les autres jours ...
Le travail du dimanche généralisé est une atteinte aux libertés.
Pour l’arrêt des attaques sur le repos dominical, je signe : »
La CGT fait également campagne sur le thème « les français sont majoritairement hostiles au travail du Dimanche ».
En menant la campagne contre le travail dominical sur ce terrain-là, la CGT défend le point de vue des démocrates bourgeois et de l’Eglise catholique et non celui des salariés du commerce :
L’atteinte aux libertés n’est pas particulière au travail du Dimanche.
Dès qu’il met le pied dans l’entreprise où il a vendu sa force de travail, le salarié perd toute liberté et doit se soumettre à la dictature du capital.
Il en est ainsi des heures supplémentaires, des horaires variables au gré de l’entreprise, du chômage technique, etc.
Le travail dominical est avant tout une manière d’augmenter la productivité, c'est-à-dire l’exploitation des salariés de la sphère commerciale, tout en accélérant la rotation du capital.
L'ensemble de la classe capitaliste est donc intéressée à faire céder les salariés sur ce sujet. Et c'est la raison pour laquelle l'appui de l'Etat bourgeois lui est acquis.
Les capitalistes et l’Etat n’ont que faire d’une pétition comme de l’avis des 55% de français opposés au travail le dimanche.
Pour remplir les magasins ce jour-là, ils distribuent même des bons de réduction !
Un syndicalisme de classe n'a pas à éplucher les sondages ni à interviewer la ménagère de moins de 50 ans, mais il doit appeler à refuser le travail du Dimanche et soutenir les salariés qui sont inquiétés. Seule l'action des employés du commerce est décisive. Mais ce n'est pas l'orientation prise par les dirigeants syndicaux.