Ayant une expérience du secteur privé, quand je suis devenu cheminot j'ai été étonné d'une caractéristique du syndicalisme de la SNCF : la syndicalisation plus forte qu'ailleurs de la maîtrise.
Je pense que celà tient à la tradition de promotion interne qui faisait que des ouvriers syndiqués en début de carrière le restait une fois promu petit chef. Je pense aussi que la culture syndicale de la boîte très prégnante fait que de nombreux chefs se sentaient proches des syndicats.
Aujourd'hui celà a tendance à disparaître. La direction de la SNCF a compris l'enjeu de reprendre la main sur la maîtrise et d'en faire les portes paroles politiques des ses orientations dans l'entreprise.
Comme chacun le sait ce ne sont pas les chefs qui sont à l'avant-garde de la lutte syndicale. Mais celà n'empêche pas que certains prennent toute leur place dans le combat des travailleurs.
Celà n'est bien sûr pas sans influence sur le syndicat. Comme le soulignait un des messages posté, la question des augmentations de salaire uniforme ou en pourcentage est une ligne de démarcation claire. La classe ouvrière la plus avancée demande les augementations uniformes pendant que la Fédération CGT-Cheminots qui veut syndiquer les maîtrises et cadres défend les pourcentages et donc la hiérarchie salariale au nom de la défense elle-même des diplomes et des qualifications.
La division sociale du travail n'est pas remise en cause par ce type de syndicalisme marqué par la culture autoritaire du PCF. Je suis personnellement partisans de la syndicalisation des chefs dans le syndicat ouvrier et employés. La méthode du choix des chefs au syndicat par les ouvriers de l'équipe me plaît beaucoup.
Je pense que celà tient à la tradition de promotion interne qui faisait que des ouvriers syndiqués en début de carrière le restait une fois promu petit chef. Je pense aussi que la culture syndicale de la boîte très prégnante fait que de nombreux chefs se sentaient proches des syndicats.
Aujourd'hui celà a tendance à disparaître. La direction de la SNCF a compris l'enjeu de reprendre la main sur la maîtrise et d'en faire les portes paroles politiques des ses orientations dans l'entreprise.
Comme chacun le sait ce ne sont pas les chefs qui sont à l'avant-garde de la lutte syndicale. Mais celà n'empêche pas que certains prennent toute leur place dans le combat des travailleurs.
Celà n'est bien sûr pas sans influence sur le syndicat. Comme le soulignait un des messages posté, la question des augmentations de salaire uniforme ou en pourcentage est une ligne de démarcation claire. La classe ouvrière la plus avancée demande les augementations uniformes pendant que la Fédération CGT-Cheminots qui veut syndiquer les maîtrises et cadres défend les pourcentages et donc la hiérarchie salariale au nom de la défense elle-même des diplomes et des qualifications.
La division sociale du travail n'est pas remise en cause par ce type de syndicalisme marqué par la culture autoritaire du PCF. Je suis personnellement partisans de la syndicalisation des chefs dans le syndicat ouvrier et employés. La méthode du choix des chefs au syndicat par les ouvriers de l'équipe me plaît beaucoup.