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A propos du Front syndical de classe

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Joe Hill
Eugène
6 participants

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Eugène

Eugène

Avant de faire éventuellement un article sur le blog, quelques remarques et questions aux lecteurs:
- c'est une initiative propulsée par les militants et syndicats proches du PRCF sur des bases qui sont les leurs, et c'est très fermé, il suffit de connaître les militants du bureau
- ca se voit dans le contenu : défense de la CGT jusqu'en 1980 (mai 68???), réadhésion à la FSM, référence à Krasucki, bref, aucun élément d'ouverture.
- référence exclusive à la lettre ouverte de masse, et rien sur les autres initiatives, auxquelles les militants ont participé...

Donc question : intérêt de faire un article ? quel enjeu, quel contenu ?
ATTENTION : ceci est un appel à contribution aux lecteurs !

2A propos du Front syndical de classe Empty Il faut arrêter ces conneries Mar 30 Juin - 7:17

Eugène

Eugène

Message reçu sur la boîte mail du blog, de la part d'un vieux lecteur, ayant participé au forum pour un syndicalisme de classe. Appelons-le D.

Salut , je pense qu'il faut arrêter les conneries du genre pas assez ceci cela, vu le bordel dans la classe ouvrière tout initiative est à regarder, faut arrêter les petits camarades de "ou va la cgt " de tout critiquer, il n'y aurait que vous du coté de la pratique de classe et de masse, vous vous foutez le doigt dans l'oeil ,et les salariés qui trinquent en ont ras le bol des querelles de clochers à propos de tel ou tel orga qui serait plus de classe et de masse qu'une autre, faut redescendre sur terre,
bien à vous

Joe Hill

Joe Hill

J'ai l'impression que la création de ce "Front Syndical de Classe" ressemble aux différents collectifs "unitaires" qui existent déjà (CILCA, CL-CGT, CUFSC etc.). Collectifs qui ne sont finalement que les caches sexes de certaines organisations et ne regroupant quasi personnes d'autres. Je pense qu'il est précipité et illusoire de penser que nous pouvons nous regrouper dans une opposition structurée vu la confusion qui existe dans nos rangs. La priorité est bien plus de mener les débats au fond. Pour cette intiative, la CGT d'après guerre était elle de classe et de masse? Quelle a été son rôle en 68? La FSM c'était quoi et ça a servi à quoi? Toutes ces questions qui peuvent sembler hors contexte, montre quelle conception du syndicalisme de classe nous défendons et pour ma part ce n'est vraiment pas du tout la même que le PRCF (organisation chauvine et révisionniste).
Quand nous parlons d'opposition syndicale, il est important de sortir de la discussion entre les différentes organisations plus ou moins influentes dans la CGT (VP, PRCF, URCF, etc.) mais bien plus de s'adresser aux militants de bases combattifs et avancés.

Voilà ce que j'en pense un peu en vrac de cette "nouvelle" initiative.

Après je pense qu'il faudrait faire un article justement pour lancer le débat dans nos rangs notamment sur les questions que j'ai soulevé.

4A propos du Front syndical de classe Empty Front syndical? Mar 30 Juin - 15:46

bébert87



Bonjour, je viens de prendre connaissance de la création de ce Front syndical de classe. Dans l'état de dispersion et de désorganisation où se trouvent les militants syndicaux combattifs cela pourrait être une bonne chose... s'il s'agissait véritablement d'un front. Je m'explique, on rencontre un peu partout des camarades qui ont une pratique syndicale très correcte mais qui, jusqu'à présent répugnaient à se heurter frontalement à l'orientation de collaboration de classe que porte aujourd'hui la confédération CGT (je connais moins la question de la FSU), ça change doucement. Il existe bien des oppositionnels mais qui peinent souvent à "faire le joint" avec ces militants.
Pour moi, un front syndical de classe devrait leur apporter des réponses, une coordination dans les luttes qui nous fait défaut actuellement, une plateforme revendicative claire (0 licenciements...) mais aussi stimuler une réflexion plus directement politique.
Cela suppose de comprendre qu'un tel front doit laisser ouvertes un certain nombre de questions pour que ses membres puissent débattre et confronter leurs arguments.
Cela suppose également de lister les points de désaccord qui peuvent exister pour savoir qui défend quoi.
Or, que fait ce nouveau "front", où l'on retrouve principalement des militants du PRCF, il ferme la porte à la discussion aussi vite qu'il l'a ouverte, avec des statuts bien barbelés.
La CES est une saloperie c'est certain... de là à militer pour le retour à la FSM (dont personne ne parle dans les boites), il y a quand même un pas. Même chose concernant les structures "supra-nationales". Le texte en lui-même fait beaucoup référence au passé mais ne nous parle pas tellement de la situation que nous vivons aujourd'hui: pas un mot sur les travailleurs immigrés, alors que personne ne songerait à nier que la prolétariat en France est multinationale, pas un mot non plus sur les conditions d'organisation des précaires qui restent le plus souvent exclus des syndicats. Par contre, il nous faudrait faire allégeance, sans sourciller, à la CGT de Krasu... Je trouve que ce front s'adresse plus à de "vieux" syndiqués, sans être péjoratif, qu'à des militants qui arrivent au syndicalisme sur une base de classe. C'est dommage, c'est pas unitaire et ça fait un peu rassemblement entre soi...

5A propos du Front syndical de classe Empty Front syndical de classe Mer 1 Juil - 0:27

Xuan



Bonjour Bébert87,

J’ai appris aussi cette naissance, qui est la suite de la pétition aux états majors syndicaux.
Je ne porte pas de jugement définitif. Si l'action syndicale devenait le reflet de l'éparpillement politique de ceux qui veulent renverser le système capitalisme, en même temps que le champ d'influence de quelques autres qui ne veulent rien renverser du tout, ce serait la fin des haricots.

Tu dis qu’un tel front devrait « aussi stimuler une réflexion plus directement politique. »
Mais c’est bien ce qu’il fait, par exemple en dénonçant l’Europe « supranationale ».
Il y a là d’ailleurs une ambiguïté parce qu’on pourrait supposer que la France en est victime alors qu’elle en est un des principaux piliers.
L’exemple récent de Lactalis, premier industriel de collecte et de transformation en Europe, dans le conflit des producteurs de lait est très éloquent sur le lobbying français à Bruxelles et sur la question : qui dicte sa loi en Europe et à qui ?

La citation de Krasucky qui figure dans les statuts dit :
Comme le déclarait H. Krazucki quelques mois avant mai 1968 : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. »
En même temps la CGT de Krasucky a tout fait pour éviter une grève insurrectionnelle en 68 et l’a dit. Ce n’est pas une invention, c’est un fait aussi.
La référence à Krasucky fait évidemment écho à la référence à G. Marchais pour le PRCF.

Il ne faut pas reprocher à ce Front de rassembler des retraités, après tout on peut apprendre des anciens.
Mais le critère le plus important est le critère de classe, pas l’âge. Parce que du temps de Marchais, tous les communistes ne rêvaient pas du défunt Programme Commun de Gouvernement ni de l’Union de la Gauche.
Et ça posait déjà un problème, les immigrés...si on se rappelle la lutte des foyers SONACOTRA et un certain bulldozer*, entre autres.
Le collectif qui s’est transformé en Front syndical de classe a publié le Communiqué du 25/06/2009 de la Coordination nationale des sans-papiers en lutte.

Je pense qu’il faut juger selon les actes, en partant des besoins des salariés, et des précaires en priorité comme tu le dis très justement.
Parce que ce sont les plus exploités et les moins organisés.
Déjà dans les années 70 la polémique existait dans la CGT sur la question des augmentations uniformes ou au pourcentage par exemple. Il faut savoir si le syndicat se bat d’abord pour les cadres, les ETAM et les non grévistes ou d’abord pour les plus bas salaires, qui eux vont toujours au charbon.
C’est sur ces questions bassement matérielles qu’on peut se mettre d’accord ou pas dans le cadre de la lutte syndicale, et non sur les déclarations d’intention ou les étiquettes.

*Le 24 décembre 1980 la municipalité P«C»F fait détruire au bulldozer un foyer de travailleurs immigrés abritant 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité Central du Parti.

6A propos du Front syndical de classe Empty merci pour ta réponse! Mer 1 Juil - 0:45

bébert87



Je suis désolé si je me suis fait mal comprendre... Je n'ai absolument rien contre les retraités, ce n'était pas du tout une question d'âge! Mais plutôt de ce côté un peu "old school" du texte qui ne "prend" pas trop par rapport à la réalité que je vois... Pour le reste, bien entendu qu'il ne faut pas être sectaire et voir ce que ça donnera... même si perso et face aux enjeux actuels je trouve l'appel assez fermé

Joe Hill

Joe Hill

Est-ce que les administrateurs peuvent regrouper tous les posts car c'est un peu galère à suivre.

Par ailleurs, cette initiative n'a d'intéressant que le nom. Ce n'est que le changement de nom du CUFSC qui par ailleurs développe des positions très discutables (le mot est faible).

8A propos du Front syndical de classe Empty Fusion des posts Mer 1 Juil - 13:01

Admin


Admin

Bon j'ai essayé de remettre un peu d'ordre, suivant les conseils de Joe Hill.
J'ai fusionné les sujets, et pour suivre il faut faire "Post Reply"

https://ouvalacgt.forumactif.com

Lili



Je suis assez d'accord avec Beber sur son analyse.

Pour moi aussi, ce qui nous manque surtout, c'est une coordination dans les luttes avec une plateforme revendicative claire.
Toutefois, quoi qu'on pense du Front syndical de classe, il a le mérite d'exister, et les militants qui en sont à l'origine travaillent depuis pas mal de temps sur la question.

Si un Front devrait nous aider comme dit Beber à stimuler notre réflexion politique, je ne crois pas pour autant que nous avons besoin d'être d'accord sur tout pour y participer. Les grands débats théoriques ne sont pas pour moi un préalable à la création d'un regroupement ou d'un courant de classe, sinon, ça ne sera jamais possible et les travailleurs pourront toujours continuer à se battre dans leur coin!
Un syndicat est une organisation de masse, pas un parti d'avant garde communiste!

Nous faisons partie de syndicats collabo, nous sommes divisés, éparpillés, et la seule initiative actuelle de regroupement de l'opposition (car il y en a eu d'autres avant mais elles n'existent plus trop), nous ne voulons pas y participer (pour les raisons évoquées dans les divers commentaires et que je partage).

Mais ce qui m'interroge c'est qu'avons nous d'autre à proposer? Les militants d'où va la cgt pensent-ils avoir les forces d'impulser autre chose????

Ou alors, il est peut être effectivement prématuré d'envisager la question et il ne nous reste qu'à continuer à avancer comme nous le faisons actuellement, continuer à débattre ainsi, à construire progressivement, à populariser les luttes et à essayer de les rassembler.
Lili

Joe Hill

Joe Hill

Si un Front devrait nous aider comme dit Beber à stimuler notre réflexion politique, je ne crois pas pour autant que nous avons besoin d'être d'accord sur tout pour y participer. Les grands débats théoriques ne sont pas pour moi un préalable à la création d'un regroupement ou d'un courant de classe, sinon, ça ne sera jamais possible et les travailleurs pourront toujours continuer à se battre dans leur coin!

Je suis d'accord avec toi, sauf que là le préambule de l'association ferme toute discussion sur le fond, tactique et stratégique. Je pense que c'est un recul par rapport, par exemple, au Forum pour un syndicalisme de classe et de masse, même si cette expérience s'est vite (trop vite) écourtée.

Après pour ce qui est des initiatives des militants du blog "Où va la CGT", le texte de bilan de l'expérience du Forum pour un syndicalisme de classe et de masse mettait bien en avant les enjeux de la période.

C’est bien un choix de syndicalisme qui est en jeu, qui ne peut se calquer sur une réalité du passé, aussi il y a urgence à s’emparer de la question jusqu’au bout.

Depuis l'origine, nous disons que la priorité est politique, c'est d'ailleurs pour cette raison que nous n'avons jamais voulu créer une structure syndicale qui n'aurait été que bidon et que ce blog est explicitement animé par les militants politiques de Voie Prolétarienne, même si c'est sans sectarisme et de manière très ouverte.

Si le Forum national pour un syndicalisme de classe et de masse est pour l’instant retombé en sommeil, les autres initiatives qui ont lieu méritent notre attention. Elles ne font que poser avec plus d’acuité les questions politiques essentielles de la période. Les objectifs du blog « Où va la CGT ? » (qui existait d’ailleurs avant le forum) sont plus que jamais d’actualité, nous invitons nos lecteurs à poursuivre le débat soit en ligne soit en prenant contact.

11A propos du Front syndical de classe Empty D'autres infos dans le contexte Mer 1 Juil - 18:42

Eugène

Eugène

Sans me prononcer sur le fond par rapport au FSC et à l'opportunité qu'il représente ou pas (voir le débat ci-dessus), une info trouvée sur le site de "Continuer la CGT" : http://www.cl-cgt.fr/IMG/doc/AG_REGIONALE_EXTRA_DU_1er_JUILLET_au_CNLC.doc, qui laisse à penser que les fossés se creusent, que chacun joue son petit jeu d'un côté ou de l'autre, mais que l'unité n'est pas forcément à l'ordre du jour ! On l'avait déjà constaté au meeting du 29 novembre : chacun tire la bourre à l'autre, entre d'un côté les camarades plus ou moins proches du NPA et ceux plus ou moins proches du PRCF...
Ca va être quoi la prochaine séquence ?

Et nous, blog "Où va la CGT ?" ne sommes pas partie prenante de ce petit jeu concurrentiel (c'est une remarque pour D., dont d'ailleurs on peut comprendre l'esprit, même si la réalité est différente).

Au fait, je rajoute l'adresse du nouveau blog du Front Syndical de Classe :
http://www.frontsyndical-classe.org/

12A propos du Front syndical de classe Empty à propos du FSC Mar 7 Juil - 0:42

Xuan



A bébert87 : rassure-toi je plaisantais un peu à propos des « retraités », ça me pend au nez en fait.

Ce qui me gène le plus dans les statuts du FSC c’est que l’Europe capitaliste soit désignée comme cible prioritaire et non les monopoles français.
De la même manière la nation française est présentée comme une victime de l’Europe alors que ce sont d’autres nations européennes qui sont bel et bien victimes de l’hégémonisme français en Europe.
Cette présentation entretient une confusion sur des intentions de certains politiciens réactionnaires non sarkozystes à défendre « l’exception française » et son « modèle social ».
On a très bien vu ce qu’il en était lors des gouvernements socialistes : les 35h ont servi à ficeler le travail à la carte, les grilles de salaires dévalorisées pour les jeunes, le blocage des salaires des anciens, etc. Et le rythme de travail s’est considérablement accéléré au point de générer stress et troubles psychosociaux.
Or les statuts du FSC indiquent que « depuis 25 ans, non seulement le peuple dans sa dimension la plus large n'a obtenu aucun acquis significatif mais que les reculs succèdent aux reculs ».

De même la défense de « l’exception française »
ne me paraît pas cohérente avec la volonté affichée par ailleurs de l’internationalisme prolétarien.
Au fait il n’en est guère question dans les statuts sauf ici « Attaché à l'internationalisme, Le FSC milite pour le départ de la CES et de la CSI et pour la réadhésion à la FSM qui regroupe des dizaines de millions d'adhérents sur des bases de classe et de masse, an Amérique Latine, en Asie ou en Europe comme en Grèce. »

Aujourd’hui la position « anti-européenne » du FSC ne me paraît pas prohibitive tant qu’elle n’aboutit pas à entraîner la classe ouvrière dans quelque douteuse défense de la nation française.
Une commission de travail « emploi-produire en France » y est créée.
Pour reproduire l’orientation des Reynolds à Valence ? Je le crains un peu.

Mais il serait dommage que les contradictions entre les groupes engendrés pas la ligne révisionniste du P"C"F aboutissent à entraver toute opposition à la mise en coupe réglée des confédérations et de la CGT en particulier.
A mon avis la question essentielle se trouve là.

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