J'ai été confronté au CSR quand j'habitais Toulouse, et je dois dire deux choses: d'abord ils n'avancent pas du tout masqués, tout le monde les connait, ils distribuent ouvertement des tracts dans les manifs et sont quand même connus dans la CGT.
Après, même s'ils appellent à la construction d'un courant syndical révolutionnaire, dans la pratique, c'est clair qu'ils ne s'affrontent pas aux bureaucrates car sur le fond, et sur l'essentiel, ils sont d'accord avec eux!!!!! D'ailleurs, leurs militants s'intègrent très bien à l'appareil de la CGT, avec mandats et tout et tout et s'ils le peuvent, ils deviennent même permanents. Et c'est clair qu'ils ne cherchent pas à faire alliance avec les militants de classe et qu'on a été amené à s'affronter sur le terrain.
Pour eux, les directions des confédérations, les buros et les réformistes pourris ne sont pas des ennemis cachés mais des amis qui se trompent (même s'ils admettent qu'ils trahissent parfois comme en 68), et ce qu'ils cherchent avant tout, c'est à pouvoir gagner quelques postes dans la CGT, en espérant que ça la rendra un peu plus « radicale »!
Voilà en tout cas ce que j'en sais.
Par contre, le syndicalisme révolutionnaire va bien au delà du CSR, il n'y a pas que ce groupe qui s'en revendique, loin de là, et je ne crois pas qu'il faille concentrer le débat sur lui, car c'est loin d'être le plus intéressant.
Lili
Après, même s'ils appellent à la construction d'un courant syndical révolutionnaire, dans la pratique, c'est clair qu'ils ne s'affrontent pas aux bureaucrates car sur le fond, et sur l'essentiel, ils sont d'accord avec eux!!!!! D'ailleurs, leurs militants s'intègrent très bien à l'appareil de la CGT, avec mandats et tout et tout et s'ils le peuvent, ils deviennent même permanents. Et c'est clair qu'ils ne cherchent pas à faire alliance avec les militants de classe et qu'on a été amené à s'affronter sur le terrain.
Pour eux, les directions des confédérations, les buros et les réformistes pourris ne sont pas des ennemis cachés mais des amis qui se trompent (même s'ils admettent qu'ils trahissent parfois comme en 68), et ce qu'ils cherchent avant tout, c'est à pouvoir gagner quelques postes dans la CGT, en espérant que ça la rendra un peu plus « radicale »!
Voilà en tout cas ce que j'en sais.
Par contre, le syndicalisme révolutionnaire va bien au delà du CSR, il n'y a pas que ce groupe qui s'en revendique, loin de là, et je ne crois pas qu'il faille concentrer le débat sur lui, car c'est loin d'être le plus intéressant.
Lili