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Interview de JP Delannoy

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1Interview de JP Delannoy Empty Interview de JP Delannoy Lun 7 Déc - 17:01

Joe Hill

Joe Hill

"Bernard Thibault tourne le dos aux idéaux de la CGT"

Interview Challenges.fr Jean-Pierre Delannoy, responsable de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais, représente une opposition minoritaire mais virulente au sein de la CGT. Le syndicaliste veut soumettre sa candidature au congrès.


* Le 49e congrès de la CGT s'est ouvert

Jean-Pierre Delannoy compte faire entendre sa voix au 49e congrès de la CGT, qui s'ouvre le 7 décembre à Nantes. Syndiqué depuis ses 21 ans, communiste jusqu'en 1998, désormais responsable de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais, ce Valenciennois de 57 ans s'oppose à Bernard Thibault, sans avoir pour autant déposé de candidature officielle. Proche de Xavier Mathieu à Continental -l'homme qui a traité Thibault de "racaille"- Jean-Pierre Delannoy représente une opposition certes minoritaire mais virulente au sein de la CGT.


Qu'attendez-vous du 49e congrès de la CGT ?

- Je demanderai dès le premier jour à intervenir pour soumettre ma candidature au congrès et expliquer mon opposition. Je pense qu'au sein de la CGT, il y aura un avant 49e congrès et un après 49e congrès. Ma candidature me permettra aussi de m'exprimer ensuite au niveau national, en vue du 50e congrès et lors des négociations sur les retraites en 2010. Le gouvernement n'a pas intérêt à nous refaire le coup de 2003.

Quelles sont vos principales critiques envers Bernard Thibault et la CGT ?

- Elle concerne l'orientation qu'il donne à la CGT depuis dix ans. Il a renoncé à s'opposer au système et l'accompagne. Il tourne le dos aux idéaux de la CGT: le combat, la défense de la classe ouvrière... jusqu'aux cadres. Aujourd'hui, l'objectif c'est d'essayer d'adoucir les conséquences d'un système désastreux, c'est tout. Je m'inquiète aussi du rapprochement de la CGT et de la CFDT. Pourtant, dans le paysage syndical, il n'y a plus beaucoup de place pour une autre organisation réformiste, aux côtés de la CFDT et de FO.

Pourquoi reprochez-vous à Bernard Thibault de faire du « syndicalisme de salon » ?

- Qu'un secrétaire général ait des rapports avec le gouvernement et le président c'est une chose, mais quand 400.000 emplois sont supprimés en un an, quand les salariés de Freescale, de Caterpillar, de Continental et d'autres entreprises sont victimes de plans de licenciement massif, à un moment donné il faut être prêt de ceux qui souffrent. Rien n'a été fait dans ce sens. Et se mobiliser dans la rue tous les quatre mois n'a servi à rien.

Pourquoi ne pas être allé jusqu'au bout, en déposant votre candidature en bonne et due forme ?

- Ça fait une dizaine d'années qu'une opposition se construit à la CGT, autour de mouvements comme "Tous ensemble", "Continuer la CGT", le blog Ouvalacgt, mais la décision de présenter ma candidature a été prise sur le tard: le 24 octobre.

Vous n'étiez que 50 lors de votre dernier meeting à Toulouse, le 19 novembre...

- Nous étions 80 en fin de réunion. Mais nous comptons 1.200 soutiens, des organisations syndicales ou des militants individuels. Autour de moi, j'ai découvert qu'il y avait des gars du NPA, de LO, des maoïstes - je ne savais pas que ça existait encore -, des camarades du partis et même des sympathisants socialistes. Je cherche à rendre visible la contestation de tous.

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