La presse bourgeoise s'empare de continental pour éviter de parler du malaise de fond dans la CGT

yannick DELOURME a écrit:La confédé ferait mieux de nous consulter sur les modalités d'actions face à la crise, pour notre part plus rien d'autre n'est plus urgent que de la combattre et ce n'est pas avec les actions proposées actuellement par la conf que l'on va inverser la tendance actuelle, c'est à dire l'application de toutes les réformes de la bourgeoisie au pouvoir. Les salariès n'ont depuis longtemps autant perdus, on est en train de nous écraser et la CGT laisse faire, des militants sont écoeurés. Ce qui se passe actuellement dans notre syndicat n'est pas digne de la CGT, ne pas réagir c'est perdre sa dignité. Ceci n'engage que moi, mais malheureusement c'est le sentiment de beaucoup de syndiqués et non syndiqués. Embourbée dans une inter-syndicale dont on voit bien dans le dernier compte-rendu quelle ne va pas tenir encore longtemps, la CGT est sur la même ligne que la CFDT et moi j'ai pas adhéré à la CFDT j'attend autre chose de mon organisation syndicale qui j'en ai bien peur est tombé elle aussi dans le réformiste, la preuve en est qu'on nous consulte sur "faut t'y aller négocier ça, faut t'y y aller faut t'y pas?" Moi je dis il faut se battre et actuellement mon syndicat ne m'en donne pas les moyens, et depuis le temps qu'on réclame une autre stratégie que celle-ci: "battez vous dans votre entreprise, faite une manif tous les deux mois pour que rien ne change" on fini par croire quelle est devenue un soutien indispensable aux réformes, en d’autres termes la CGT est la cheville ouvrière du président. En tout cas qu'on me prouve le contraire, tout passe: fermeture d'entreprises sans soutien national, travail du dimanche, réforme de l'enseignement, de la magistrature, de la Fonction Publique ect... disons la RGPP. Je suppose qu'au congrès il va y avoir du remoud, où ça passe où ça craque comme on dit. Soit une opposition assez puissante fait changer la stratégie actuelle de la CGT, soit il y a une scission, ce qui ne serait pas plus mal puisque ceux qui s'accrochent à leur siège "la haut" ne changent rien, il va bien falloir les faire changer par un moyen ou un autre, ou leur demander de partir, ils nous font perdre notre temps et notre argent, pour rien. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de la CGT que le réformisme sévit et elle s’en ait toujours sortie parce que la CGT est une organisation profondément révolutionnaire dés le départ Je milite pour une CGT plus offensive, qui nous donne les moyens de contrer les attaques de la bourgeoisie contre la classe ouvrière, nous ne sommes pas encore assez nombreux à le faire, mais ça va venir. YANNICK